Agir ensemble

pour la qualité de l’air !

MENU

Qu'est-ce qu'un épisode de pollution de l'air ?

Un épisode de pollution de l’air ambiant est défini comme la période au cours de laquelle le niveau d’un ou de plusieurs polluants dépasse ou risque de dépasser le seuil d’information-recommandation ou le seuil d’alerte propre à ces polluants.

L’épisode de pollution peut être dû :

  • aux conditions météorologiques, notamment dans les situations stables (peu ou pas de vent) et en période estivale (chaleur et ensoleillement) ;
  • à l’apport massif d’une pollution sous l’effet du vent ;
  • à l’augmentation saisonnière des émissions de polluants en lien avec le chauffage domestique, certaines activités agricoles, etc.

Les trois types d'épisode de pollution de l'air

Typologie
Définition
Polluants concernés
Combustion
Épisode de pollution lié aux particules d’origine carbonée (combustion de chauffage ou de moteurs de véhicules), souvent associé à un taux d’oxydes d’azote également élevé, notamment en proximité des réseaux de transports
Particules fines (PM10) Dioxyde d’azote (NO2)
Estival
Épisode de pollution à l'ozone formé à partir de polluants primaires, en raison du trafic et des fortes chaleurs
Ozone (O3)
Mixte
Épisode de pollution lié aux particules d’origine carbonée (combustion de chauffage ou de moteurs de véhicules) auxquelles s'ajoutent des particules secondaires formées à partir d'autres polluants (ammoniac, oxyde d'azote)
Particules fines (PM10) Dioxyde d’azote (NO2) primaire et secondaire

La gestion des épisodes de pollution

Les épisodes de pollution de l’air peuvent nécessiter la mise en œuvre de mesures de réduction des émissions de polluants atmosphériques. 

En cas de dépassement constaté ou prévu par modélisation d’un seuil d’information et de recommandations, le préfet communique des informations ainsi que des recommandations sanitaires et comportementales

En cas de dépassement prévu d’un seuil d’alerte ou en cas de persistance, le préfet complète ces recommandations par des mesures d’urgence réglementaires (limitation de vitesse, circulation alternée…), avec 2 niveaux gradués :

  • La procédure d’alerte de niveau N1 (1er niveau des mesures d’urgence)
  • La procédure d’alerte de niveau N2 (2ème niveau des mesures d’urgence)

Les seuils de déclenchement

Polluant (µg/m²)
Niveau information-recommandation sur prévision ou constat
Niveau alerte N1 : sur prévision ou constat
Niveau alerte N1 : sur persistance
Niveau alerte N2 : sur prévision ou constat
Niveau alerte N2 : sur persistance
Particules fines (PM10)
50 en moyenne sur 24h* soit à J exclusivement ou J+1 exclusivement
80 en moyenne sur 24h* soit à J exclusivement ou J+1 exclusivement
50 en moyenne sur 24h* pendant 2 jours soit à J et J+1
80 en moyenne sur 24h* pendant 2 jours soit à J et J+1 ou 50 en moyenne sur 24h* pendant 4 jours soit à J-2, J-1, J et J+1
Dioxyde d’azote (NO2)
200 en moyenne sur 1h
400 en moyenne sur 1h, dépassé pendant 3h consécutives
200 en moyenne sur 1h, pendant 1 jour
400 en moyenne sur 1h, pendant 2 jours ou 200 en moyenne sur 1h, pendant 4 jours
Ozone (O3)
180 en moyenne sur 1h
240 en moyenne sur 1h, dépassé pendant 3h consécutives
180 en moyenne sur 1h, pendant 2 jours
300 en moyenne sur 1h, dépassé pendant 3h consécutives ou 360 en moyenne sur 1h

* calculé à partir des données horaires sur 24 heures de 0 à 24h. Le déclenchement d’une procédure de pollution s’effectue à partir d’une modélisation de la qualité de l’air réalisée par Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes à l’échelle du bassin d’air (et non en fonction du niveau de pollution mesurée par une station dans un lieu donné).

Les actions sont maintenues tant que les conditions météorologiques restent propices à la poursuite de l’épisode, même si les niveaux de pollution fluctuent en deçà des seuils réglementaires.